bataille de Caen

Une vaste opération anglaise est montée pour établir une tête de pont dans la banlieue de Caen.
Des éléments organiques de l'infanterie, appuyés par des commandos sur leur gauche tentent le coup de force sur les faubourgs ouest. Mais les allemands ont placés en face des grenadiers en nombre et bien équipés soutenus par une unité de Fallschmirjäger. Les anglais tentent vague par vague de s'approcher mais à chaque fois les MG34 et 42 repoussent les Tommies. Les Commandos arrivent au porte de la ville mais une violente contre attaque les obligent à se replier.
Au final les anglais sont repoussés au prix de grandes pertes alors que les allemands ont gardés la ville inviolée et ont subi très peu de pertes, c'est donc une victoire majeure. En conséquence le commandemant anglais est relevé.

c'est le problème de vouloir gagner à tout prix sans avoir au préalable réfléchi à une stratégie militaire (soutient d'artillerie lourde, soutien aérien,...) et sans avoir fait du renseignement pour connaître son adversaire, nombre, équipement, positionnement. Il est tout a fait logique que l'état major britannique ait prit la décision de relever le commandant de cette opération désastreuse. Cependant, il serait bon que l'état major se remette en question également afin de plus envoyer tout un régiment au devant d'une mort certaine. De plus en ces temps extrêmement difficiles, pour le moral des troupes, et pour l'opinion publique, avoir offert une victoire aussi aisée à l'adversaire est démoralisant. L'état major aura le devoir de remobiliser ces troupes, de ne plus taper d'abord et réfléchir ensuite. Même si le temps presse, il vaut mieux une longue période de réflexion préalable, avec une victoire à la clé, plutôt que d'agir dans l'urgence sans réflexion. La bataille de l'approche de Caen est un défaite mais la Guerre n'est pas perdue pour autant, à bon entendeur.

Pour les forces Allemande, le commandant des troupes, un jeune capitaine, fut promu au grade supérieur, car il a su faire face à des assauts répétés des alliés, mais désordonnés, ce qui lui a grandement facilité la tâche. Ces hommes en sont sortis galvanisés, de fait d'avoir gagner ce jour, mais également de ne pas avoir affichés de pertes lourdes. Il ont ainsi pu profiter de cette soirée, en faisant la fête, en buvant sans raison, en chantant à hautes et fortes voix, qui retentir quasiment jusqu'au petit matin. Un rappel fut fait par les hautes autorités allemandes, de ne pas se reposer sur ses lauriers, les alliés ne resteront pas sur une défaite, et leur vengeance sera à la hauteur de leur orgueil. Une victoire sur une bataille ne signifie en rien que la Guerre est gagnée.

Il y a de la diatribe dans l'air !